
Quels enseignements de spécialités choisir pour quelles études?
En Première et Terminale, place au choix des spécialités. Mais comment bien les choisir? A quoi correspondent-elles?
Si vous êtes sur cette page, c’est que vous songez à faire un bilan d’orientation scolaire mais vous n’êtes pas encore tout à fait décidé. A quoi il sert?
Alors, comme son nom l’indique, il permet de dresser un bilan pour aider à faire des choix dans ses études supérieures. Oui…mais pas que !
Il est important, dans un premier temps de comprendre de quoi est composé ce bilan:
Il repose sur 3 grands piliers:
– la connaissance de soi,
– la découverte des milieux professionnels
– la découverte des différentes voies d’études qui permettent d’accéder au projet professionnel.
Ici on va beaucoup parler de la connaissance de soi car se connaître, c’est se remettre au centre de ses préoccupations. En effet, quoi de plus insatisfaisant que d’être orienté par un autre (parents, professeur principal,…)? Ne vaut-il pas mieux être acteur, décider pour soi-même?
Alors, allons faire un tour du côté des (bonnes) raisons de faire ce bilan d’orientation
Lors du bilan d’orientation, on commence par une phase d’investigation. Le jeune va passer des questionnaires, s’interroger, discuter sur sa personnalité, ses intérêts professionnels, son parcours, ses expériences.
Au-delà des questionnaires qu’il va passer, il prend le temps de réfléchir à ses moteurs et à ses centres d’intérêts. Il les hiérarchise.
Cette approche se sa personnalité va lui permettre de mettre en lumière ses points forts mais aussi à prendre conscience de ses points d’attention.
Il repart donc avec une prise de conscience de ses atouts sur lesquels il pourra prendre appui.
Avec la réforme du bac, le lycéen doit choisir ses spécialités dès la fin de la seconde. Pas toujours facile d’en savoir quels sont les (bons) choix et où ils mènent. Surtout qu’ils auront un impact sur Parcoursup.
Le bilan d’orientation scolaire met en lumière les intérêts professionnels du jeune et donne des clés d’analyse.
Prenons l’exemple d’un jeune qui dit vouloir être comptable. on va lui demander ce que signifie pour lui ce métier. Certains répondront qu’ils aiment conseiller, être le « bras droit », d’autres verront dans ce métier des chiffres, des chiffres, des chiffres.
La perception entre deux jeunes est loin d’être toujours la même.
En posant les bonnes questions, on va pouvoir analyser chacun de ses intérêts, les regrouper.et poser un diagnostic individualisé.
A l’issue du bilan d’orientation, le jeune aura un projet qui l’aidera à faire des choix.
Les années lycée sont des années déjà très denses. Le lycéen doit: gérer les transformations physiques, les transformations psychiques, les cours, les devoirs, choisir ses spécialités, passer le bac sans oublier les sorties avec les copains, ….
Il lui est demandé à ce moment-là de considérer son futur qui peut lui sembler encore très lointain. En tant que parents, on sait déjà que ses notes et les choix qu’il fera auront un impact. On leur met donc d’autant plus de pression.
Le moment du bilan d’orientation est un moment privilégié lors duquel on parle (forcément) d’orientation et des choix à faire.
Il va permettre au jeune de prendre le temps et de se (re)mettre au centre de ses préoccupations.
Le but d’un bilan n’est pas d’avoir une voie toute tracée, et de se destiner à un seul métier. En moyenne, une personne change d’emploi entre 5 et 13 fois au cours de sa carrière (voir site de pôle emploi). Le but est de le confronter à ces choix qu’il doit faire.
A l’issue du bilan, il repart avec des pistes réelles, sur lesquelles il va pouvoir s’ interroger et prendre le temps de construire son projet avec la visite des salons, des écoles, des interviews de professionnels, des visionnages de MOOC,….
Avoir un but et savoir où il va étape par étape va lui donner de la motivation et l’envie de réussir.
Etre plus serein (ou presque….)
Certes, le bilan d’orientation est un investissement en temps, puisque le jeune doit prendre le temps de remplir les questionnaires, s’interroger à des moments où il préférerait faire d’autres choses mais également un investissement en terme d’argent. Cependant, un étudiant sur 2 échoue en 1ère année à l’université et 30% d’étudiants se réorientent après la 1ère année d’université. Or, on sait qu’il y a forcément un investissement sur le plan psychologique pour l’étudiant qui entre dans ses études supérieures, qui prend son autonomie. Risquer de perdre un an et de s’être trompé peut être décourageant pour lui. Sur le plan financier, il ne faut pas négliger l’investissement financier que représente le coût des études, du matériel et pour beaucoup d’un logement.
Commencer à réfléchir à son orientation dès le lycée est un moyen de s’assurer que l’orientation choisie est celle qui va satisfaire le jeune .
Pour toutes ces raisons, il est recommander d’entamer la démarche d’un bilan d’orientation.
Question bonus: j’ai un conseiller d’orientation dans mon lycée, est-ce qu’il peut m’aider ?
Chaque lycée dispose d’un conseiller d’orientation de l’éducation nationale (appelé PsyEN). Il est parfois présent à temps partiel: il peut partager son temps avec plusieurs lycées. Il faut savoir qu’il y en a en moyenne un pour 1500 élèves …. 1 pour 1500 élèves! Si on fait un calcul rapide: le temps de travail d’un PsyEN est de 1607h annuel (lien ici), à cela il faut ôter les heures de formation, d’administratif, la préparation des réunions, leurs activités d’études et de recherche,…. Je vous laisse faire le calcul d’heures moyennes disponibles par élève.
Dans la réalité, si l’étudiant sait où il veut aller et part juste à la recherche d’informations précises, il peut aller voir le conseiller d’orientation de son lycée pour accéder à ces informations. Si on souhaite un suivi un peu plus personnalisé, car on ne sait pas ce qu’on aime, qu’on veut prendre le temps , il est préférable de se tourner vers le privé.
Ou là:
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